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rester dans une case et s'épanouir

Est-ce raisonnable de rester dans une case ? (pour s’épanouir)

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Comment classifie-t-on les choses, les personnes et comment cela influe sur nous ?

Je suis sur une plage paradisiaque parce que le sable est blanc, qu’il fait bon, que la mer est chaude et qu’en plus elle est d’un bleu absolument somptueux. Donc c’est classé “case paradis” et on fait ça pour tout.

Nous classons les gens, les choses, tout ce que nous croisons. On se dit : “tient telle situation et paradisiaque, telle personne est sympathique”.

Pourquoi est-ce normal d’utiliser les cases ? Et pourquoi est-ce aussi très anti-naturel ? Que peut-on faire avec ? C’est ce que nous allons explorer ensemble.

Pourquoi faire des classifications ?

Ces cases ont une raison d’être : on croise un nombre hallucinant d’informations dans une journée, que ce soient des situations, des choses, des personnes… et notre cerveau ne peut pas retenir tout ça comme ça. 

Alors on fait des catégories, des sous-catégories et des sous-sous-catégories. Chaque chose sera mise dans une case et c’est beaucoup plus simple ensuite pour s’en souvenir, pour pouvoir l’utiliser si on en a besoin. Nous faisons pareil avec les êtres humains, quand on croise quelqu’un qui a tel ou tel comportement, tout de suite, on va mettre cette personne dans une case : “personne sympathique à qui on peut demander de l’aide”, “personne qui est un petit peu barrée et qui a toujours les cheveux dans tous les sens”, etc.

On croise les gens et on les met dans des cases et on se croise soi-même devant notre miroir et on se met dans une case, on finit par ne plus être vraiment nous-même. On est une représentation de ce que nous pensons que les autres attendent de nous. On le fait très naturellement. On se coule dans ce moule.

Un exemple : ma fille a 3 ans et demi et elle adore mettre des chaussures dépareillées donc les gens la croisent et lui disent : “Oh c’est la petite fille qui met des chaussures dépareillées”. Mais ce qui est drôle c’est le jour où elle met des chaussures qui vont ensemble (une paire “normale”)… Les personnes qui la croisent et qui la connaissent, immanquablement, disent : “mais tu as mis de chaussures pareil aujourd’hui ! Mais qu’est-ce qui s’est passé ?”

Hop, on se glisse dans une case !

“La gentille”, “celle qui rend toujours service et qui est souriante”, “celle qui est râleuse” aussi parce qu’il y a les cases “lumière” et les cases plus ombrageuses : “celle qui râle tout le temps”, “celle qui refuse de rendre des services”…

Non contents de nous y mettre, on veut nous y maintenir quand on tente de faire autrement (exactement comme les chaussures de ma fille tout à l’heure). Il est intéressant de réaliser que ces cases existent… et de choisir d’accepter (ou non d’être) défini.e par ça.

Et nous jouons un rôle…

Si c’est un rôle, si ce n’est pas vraiment nous est-ce ok de le jouer ? Ou peut-on tenter d’assouplir un peu le cerveau des personnes qui nous entourent (à commencer par notre propre mental) ?

Nous pouvons nous demander : Qui suis-je aujourd’hui ? De quoi ai-je envie ? Qui ai-je envie d’être au monde aujourd’hui ? C’est parfois compliqué de faire ça…

Notre cycle menstruel peut être un allié de taille !

Dans le cycle on passe par 4 phases (à découvrir ici) nous vivons 4 états d’esprit au cours du cycle. Si nous acceptons cela, nous pouvons ensuite proposer aux autres de l’accepter. L’idée est de ramollir un peu les cases.

Si je vous dis que je suis plutôt souriante, avenante, joyeuse… go, go, go, ! Eh bien dans certaines phases du cycle j’ai juste envie de dormir, d’être tranquille… et avant, je le masquais toute la journée, et le soir, en rentrant chez moi, je redevenais l’espèce de monstre puissance 10… J’avais surjoué toute la journée. J’étais fatiguée et pas très agréable en rentrant le soir. Je me mettais dans la case “souriante”.

J’ai appris à pas être tout le temps “ça”, à juste accepter qu’il y a des moments où ce n’est pas moi d’être souriante ni d’avoir la mega-pêche. Je suis une autre personne ce jour-là, je suis la personne qui a plus envie d’intériorité, de se reposer….

Aller voir au fond de soi : “Qui suis-je à ce moment là ?”

Les personnes vont commencer à s’habituer, elles vont continuer leur mise en case (c’est automatique) mais, peut-être qu’au lieu d’avoir une seule case, elles vont se mettre en avoir deux, trois, ou quatre, ça pourrait même leur sembler naturel que tu puisses varier… et que tu puisses avoir un fonctionnement cyclique. Que tu ne sois pas toujours la même personne. Elles accepteront de mieux en mieux que tu puisses être une personne différente de l’idée qu’elles avaient.

Arrêter d’accepter de se mettre dans une case et, si une personne tente une nouvelle “mise en case” comme par exemple : “mais comment ça se fait que tu as pas mis que tu as mis les mêmes chaussures aujourd’hui ?” ou “mais comment ça se fait que tu es pas souriante aujourd’hui ?” Eh bien juste communiquer là-dessus en disant : “mais en fait ces chaussures dépareillées, ça ne me définit pas… ces chaussures dépareillées c’est juste ce que j’avais envie de faire” et “ Je suis souriante, c’est clair ! Et parfois non… Mon sourire ne me définit pas”.

Tu peux tenter d’être pédagogue de façon à ce que, petit à petit, tu ne te sentes plus obligé.e de mettre un masque et que tu puisses être vraiment toi même.

Est-ce important de faire cet effort ?

C’est super important parce qu’on perd moins d’énergie à faire ça, on est plus honnête et du coup il y a moins d’effet rebond où on explose (souvent sur les personnes qui sont proches) parce qu’on a voulu garder ce masque “un petit peu socialement conforme à ce qu’on attend de nous”.

Alors tu peux te poser la question : “c’est quoi la petite case dans laquelle j’accepte qu’on me mette ?” et “est-ce qu’une petite case c’est ok pour moi où est-ce que moi j’ai besoin de plus?”

J’ai juste envie d’exploser toutes les cases et toi tu en penses quoi ?

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Pour aller plus loin

3 réflexions au sujet de “Est-ce raisonnable de rester dans une case ? (pour s’épanouir)”

  1. Wow!!!

    Merci! Un immense merci!!!

    J’ai 50 ans et je n’avais jamais compris ce cycle, ça m’explique énormément de choses sur mes humeurs fluctuantes des 35 dernières années de ma vie.

    Tout ceci devrait nécessairement être enseigné aux enfants dès leurs plus jeunes âges, aux hommes et aux femmes de notre société actuelle, ainsi, les hommes pourraient mieux comprendre les femmes et l’harmonie règnerait plus facilement en couple et les familles cesseraient d’éclater.

    Mille merci!!! J’adore ton travail et ta superbe personnalité!

    Je partage ton site à toutes mes amies, j’adore ❤️

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