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Qu’est-ce que le TDPM (Trouble Dysphorique Prémenstruel) ?

Sommaire

Le trouble dysphorique prémenstruel, que l’on appelle par son acronyme TDPM, est un trouble malheureusement méconnu et à ne pas confondre avec le SPM qui est le syndrome prémenstruel. Ce n’est pas non plus une dépression qui serait “aggravée” par le cycle menstruel. Les symptômes surviennent dans la phase lutéale, plus ou moins 10 jours avant les règles, et cessent pendant la phase folliculaire (avec l’arrivée des règles).

On ne sait plus qui on est. On ne croit plus en soi, on doute. On a des pensées suicidaires. On remet tout en question. C’est aussi des symptômes physiques : mal au ventre, mal aux seins, mal à la tête (…). C’est une montagne d’émotions.

Priscilla Lubin (@TDPM et moi), Sommet 2ème édition sur le Syndrome Prémenstruel by Kiffe ton Cycle
Extrait du Sommet du Syndrome Prémenstruel, « TDPM et moi, la voix des femmes » avec Priscilla Lubin.

Trouble dysphorique prémenstruel : c’est quoi ?

Les symptômes varient et sont nombreux :

  • Dépression
  • Hyperémotivité
  • Trouble de la concentration
  • Angoisse
  • Tétanie
  • Idées suicidaires
  • Hypervigilance
  • Colère
  • Troubles du comportement alimentaires
  • Fatigue extrême…

Et la liste s’étend encore, puisque le TDPM provoque des troubles psychiques sévères voire psychiatriques pour certaines personnes. Reconnu en tant que trouble psychiatrique par le DSM depuis 2013 (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), il reste difficilement diagnostiqué dû à une méconnaissance dans le milieu médical.

Afin d’établir un diagnostic, il faut ce que l’on appelle une “intervalle libre” : pendant minimum une semaine, la patiente se sent bien moralement et physiquement. Il faut également que 2 cycles consécutifs soient attentivement analysés.

Les causes

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le TDPM n’est pas causé par un dérèglement hormonal. Les recherches sont loin d’être finies, mais il semblerait que les personnes atteintes du TDPM n’auraient pas suffisamment de sérotonine. Ce manque de “l’hormone du bonheur” serait dû à un dysfonctionnement des neurotransmetteurs, qui sont eux-mêmes impactés par l’œstrogène et la progestérone.

Les causes et les traitements ne sont pas explicites, ce qui intensifie les difficultés que vivent déjà les personnes atteintes du trouble dysphorique prémenstruel. Le TDPM est handicapant au quotidien, et les personnes qui en souffrent voient des répercussions importantes sur leur environnement personnel et professionnel.

Soulager les symptômes

Il est important d’être bien accompagné.e et d’en parler à son / sa médecin afin d’être le mieux conseillé.e possible. Pour soulager les symptômes, il existe plusieurs pistes possibles telles que :

  • La prise de ISRS : Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
  • La prise de vitamines : B6, calcium, magnésium entre autres
  • Changement dans le mode de vie : activité physique régulière et régime alimentaire favorisant les protéines et les glucides
  • Suivi d’une thérapie cognitive-comportementale.

Dans notre mini-pack Quand le SPM prend le dessus sur ton corps, tu peux notamment retrouver trois conférences dédiées au sujet du TDPM :

  • Le TDPM, accompagnement par la naturopathie – Laurence S. Fuhrmann, Naturopathe 
  • TDPM et Moi (la voix des femmes) – Priscilla Lubin, Créatrice de @tdpmetmoi
  • TDPM et psychothérapie cognitive et comportementale – Hélène Marais-Thomas, Psychologue 

Si tu es concernée ou pense être concernée par le trouble dysphorique prémenstruel, j’espère que leurs conseils et témoignages pourront t’aider dans ta recherche, et je t’envoie tout mon courage.

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