cycle menstruel et confinement

Cycle menstruel un atout en période de confinement

Sommaire

Le cycle menstruel est notre atout anti-morosité pour éviter de tourner en rond pendant cette période de confinement.

C’est l’allié de notre moral et de nos réalisations.

Un driver interne

Un jour tu te sens patraque, un autre tu pètes le feu. As-tu déjà pensé à relier ces changements d’énergie à ton cycle menstruel ?

D’habitude, dans l’énergie métro, boulot, (enfant.s), dodo, ce n’est pas facile de s’écouter. Mais là nous avons quelques jours à passer en notre propre compagnie.

Les messages du corps sont plus clairs.

Alors qu’ hier j’ai adoré passer la journée avec les enfants (oui nous avons adopté les voisins par intermittence), aujourd’hui je fantasme sur l’installation d’une pièce insonorisée.

Peut-être que toi aussi tu sens que ton énergie n’est pas toujours au même niveau.

Avant de découvrir ce que je vais te présenter, je me détestais quand je me sentais fatiguée ou quand j’avais envie d’être dans ma grotte.

Je ne me supportais pas, et je supportais encore moins que les autres me voient ainsi.

Mon mental (qui est super fort pour me défendre) trouvait un défaut, un détail, une broutille chez les autres ou dans l’environnement pour me permettre d’exploser.

Ça faisait d’une pierre deux coups :

  • mettre les autres à distance
  • me faire croire qu’ils sont le problème (donc ce n’est pas moi).

Alors je me terrais sous ma couette ou j’allais marcher, je faisais un peu la tête puis ça passait jusqu’à la fois suivante.

Ça abîmait un peu les relations au passage mais bon, c’était supportable.

Mais dans le huis-clos des semaines à venir, ça pourrait vite devenir invivable.

Plus d’échappatoire, ni de trêve pendant les heures de bureau.

Comment donner une chance aux relations de survivre ?

En prenant soin de nous. Facile à dire, moins à faire.

La première chose à faire, peut-être la plus difficile, est de nous accepter en l’état. Attention, pas un état monolithique, constant, un état fluctuant et divers.

Nos hormones génèrent des variations d’énergie, d’humeur. Le stress peut accentuer ces variations. Nous sommes nombreuses à avoir augmenté le niveau de stress ces derniers jours. Cela a un effet sur notre système endocrinien et, par effet rebond, sur notre « mood[1]».

Si nous l’acceptons, nous arrêtons d’être en lutte contre nous-mêmes.

1ère étape : comment je me sens, là tout de suite ?

Plutôt Superwoman en prise d’élan sur sa planche de surf ? Tu as envie de faire 10 000 choses, tu te sens rapide, motivée et déterminée.

Ou Ultra-sympa debout sur ta planche, tu rayonnes et tu as envie de distribuer de l’Amour autour de toi ?

A moins que ce ne soit Redoutable, dans le tube de la vague, ton horizon est assombri par ton détecteurs « à tout ce qui ne va pas » qui s’est actionné automatiquement ?

Ou plutôt Fatiguée, posée sur ta planche de surf, tu n’aspires qu’à te retirer du monde, à être tranquille avec toi-même, ta couette et ton chocolat ?

Ce sont les 4 énergies que nous traversons pendant le cycle menstruel.

D’ailleurs nous les traversons cycle ou pas cycle, mais elles sont soutenues pendant notre cycle menstruel par le fonctionnement hormonal.

Maintenant que sais dans quelle énergie tu te sens aujourd’hui, tu vas pouvoir…

2ème étape :  adapter ta journée.

Et si tu gardes des enfants à domicile, tu vas aussi pouvoir ajuster le programme.

La première réaction que nous pouvons avoir est de dire, « si je suis dans le tube ou posée sur ma planche c’est l’apocalypse avec les enfants ou les autres membres de la famille ».

Mais pas forcément !

Il est parfois possible de voir une organisation pertinente en famille : comme l’énergie est fluctuante, si quelqu’un peut prendre un peu le relai c’est le moment de demander (oui, oui, demander avant d’exploser, sans culpabiliser) : « aujourd’hui je me sens fatiguée, ça devrait aller mieux dans 2-3 jours, serais-tu ok pour prendre le relais, en contrepartie tu pourras compter sur moi les jours qui suivront ».

Si ce n’est pas possible c’est les activités que nous allons adapter à nous (enfants ou pas d’ailleurs).

Voici quelques exemples, à toi ensuite de découvrir ce qui te fait du bien :

  • En prise d’élan

    Superwoman : les sorties de zones de confort et les actions rapides pour faire avancer les choses. Avec les enfants on peut programmer les devoirs, les énigmes en tous genre, le salon qui se transforme en terrain de jeu type Nija Warrior. On y va, même pas peur !

  • Debout sur la planche

    En mode Ultra-sympa : du love et du love. C’est le moment de mettre de côté la to do list au profit des trucs qui nous font plaisir. Si on aime, c’est le moment de cuisiner (et de congeler pour la suite). Des enfants dans le coin, chouette, on s’y met en famille ! C’est aussi la période du plaisir des sens. Alors la patouille type pâte à sel maison et autres activités manuelles, on kiffe ! S’il n’y a pas d’enfants c’est le moment de se faire plaisir (chacun à sa manière) et de connecter avec les personnes qui nous sont chères (appels en visio, lettres et emails, laisse ton imagination à la manœuvre.

  • Quand tu descends dans le tube de la vague

    Redoutable pointe le bout de son nez, c’est souvent dans la période pré-menstruelle. L’activité « tornade blanche » est assez prisée, c’est le temps de mettre de l’ordre, de faire du vide et de créer de l’espace. Confinée avec des enfants on peut redouter cette période où nos limites peuvent nous sembler très basses. Quelques conseils, embarque les dans tes névroses, hop, ménage collectif! Tu peux aussi faire des ateliers de créativité. Tu en profites pour déposer toutes tes émotions sur l’activité pendant que les enfants font leurs dessins et autres tranquillement à côté. Si tu perds patience, c’est le moment de demander de l’aide à un.e ami.e. Si ce n’est pas possible, rappelle-toi que les toilettes sont un lieu sûr pour (au choix) : pleurer, faire une séance de cohérence cardiaque, faire une séance de TIPI, téléphoner à ta super-copine.

  • Posée sur ta planche

    Mode Fatiguée activé, repose-toi autant que possible. C’est le moment de sortir les plats congelés un peu plus tôt… ou les pâtes (la plupart des français ont de bons stocks en la matière). Si quelqu’un d’autre peut cuisiner at home, hop, déléguer c’est le pied. La vaisselle et le reste attendront. Fais tes to do list pour les jours à venir. Prends le temps de hiérarchiser pour que tout soit prêt quand l’énergie va remonter. Mode service minimum activé ! Si tu as des enfants confinés avec toi, donne le relais. A qui tu peux : les autres adultes, enfants, la télé, les livres. Bref, aucune culpabilité, ils peuvent même se mettre à kiffer. J’adore mettre un cours de gym sur l’ordi et voir ma fille s’agiter pendant que je suis en boule sous ma couverture dans le canapé. Pense juste à leur dire clairement ce qui t’arrive pour éviter que ça les inquiète. Le roi du silence est aussi une option agréable en cette période (mais je reconnais que ça ne tient pas toute la journée).

3ème étape : Parer le critique interne

Le principal est de se souvenir que ce n’est pas un état permanent, la roue va tourner. Chaque énergie nous donne une occasion :

  • Se mettre en mouvement
  • Se mettre en lien
  • Chercher à améliorer sa vie (en repérant ce qui ne va pas)
  • Se ressourcer et préparer à recommencer

En réalisant que tout est impermanent on s’accroche moins à l’instant. En prenant en compte l’intérêt de chaque énergie on relativise plus facilement.

Alors convaincue ?

Enfant ou pas, grâce au cycle tu as un programme complet « anti-routine » gratuit et disponible H-24 ! Alors pense à l’utiliser, tu seras plus en forme, et aussi plus apaisée.

Et si vraiment ton SPM te court sur le haricot, j’ai fait un article sur le sujet ici.

Dans tous les cas je te souhaite de prendre soin de toi dans les semaines à venir et de te pardonner par avance tout ce qui sera loin d’être parfait.

Si tu as des astuces pour améliorer ton vécu dans cette période, n’hésite pas à les partager en commentaires ⬇️⬇️Je serai ravie de te lire !

?Tu souhaites approfondir ou être accompagnée dans la compréhension de ton cycle et de son fonctionnement ? J’ai créé un programme en ligne, Kiffe ton Cycle, pour t’aider.

?Et c’est par ici, si tu veux retrouver toutes les conférences du Sommet Kiffe ton Cycle, consacré au Syndrome Prémenstruel.

[1] Etat d’esprit

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Pour aller plus loin

8 réflexions au sujet de “Cycle menstruel un atout en période de confinement”

  1. Merci Gaëlle,

    Ton article est rafraîchissant ! Pour ma part c’est pas tellement mon état intérieur qui est à apprivoiser (ça fait des lustres que je converse avec lui 😉 ) mais les états d’âme de mes proches.
    Je me sens vraiment comme chanceuse de pouvoir gérer mon temps vraiment comme je veux, je ne me sens pas pressée et je kiffe comme tu dis.
    Après il y a des angoisses par rapport au boulot (je suis indépendante alors imagine un peu j’ai plus de boulot depuis hier !) mais bon, sorte de lâcher-prise salvateur.
    Je perçois grâce à ce contexte ce vers quoi je tends depuis quelques mois et cela me conforte dans les changements que je me prépare…

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  2. Merci pour cet article, très intéressant 🙂
    Je me demandais aussi si le confinement pouvait influencer directement sur la durée de nos cycles ? J’ai eu mes règles à 24 jours, ça ne m’était jamais arrivé! D’habitude c’est plutôt entre 28 et 35…
    Et si effet il y a, je me demande bien à quoi c’est dû !
    Bonne journée

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    • Claire, oui tout à fait, comme tout élément perturbateur, le confinement peut induire des modifications du cycle menstruel. Reste en observation pour voir ce que ça donnera sur les prochains cycles.

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  3. Merci pour cet article 😀

    Personnellement j’ai deux enfants à la maison, de 3 et 5 ans, et je peux constater en période de confinement que les périodes où je suis le mieux avec eux ce sont:
    – debout sur la planche car en effet le love déborde autour permet d’être bien et de faire des choses agréables
    – posée sur la planche en sortant des jeux calmes tout tranquillement

    En revanche en mode debout sur la planche j’ai envie de les envoyer sur les roses pour être efficace! Je me sens entravée 😉

    Et comble de l’étonnement, je suis actuellement dans le tube et j’ai pu trier et ranger avec eu, ca m’a fait un bien fou !!!!

    De la joie et de l’amour pour tout le monde 😀

    Mélanie

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  4. Merci pour ce chouette article, Gaëlle. C’est effectivement un vrai défi de gérer nos propres changements d’humeur sans pouvoir changer d’environnement. Merci de nous apprendre à faire avec ce qui vient, à nous acceptez telles qu’on se sent au jour le jour. C’est tellement vrai que cela peut être une véritable force ! Et on doit sûrement s’en souvenir, encore plus en cette période ! Prends soin de toi !

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