Il y a des jours où je me sens fragile, pas comme une fleur, plutôt comme une grenade dégoupillée
A peine ai-je ouvert les yeux : rien ne va, j’ai mal au dos, je ne peux pas bouger car je suis en sandwich entre ma fille et mon chéri, il est trop tôt pour se lever… et ma nuit est déjà terminée. Je prends ma douche (le truc que j’adore par-dessus tout) et… ma fille vient me dire qu’elle ne se sent pas bien. Puis crise au petit déj’ parce que je n’ai pas fait assez de jus… on part en retard à l’école.
Il y a des jours comme ça…
J’ai lancé des actions commerciales qui ne portent pas leurs fruits comme prévu, je n’arrive pas à faire les changements que je voudrais sur mon site, mon prestataire a dû « oublier » qu’il devait faire une modification dans ladite action commerciale. La nouvelle recrue est en retard.
Si je n’avais pas compris ce qui m’arrive j’aurais hésité entre hurler sur tout le monde et pleurer… dans les deux cas je m’en serais voulu, dans les deux cas c’est la culpabilité qui aurait fini par me rattraper. C’est là que je me sens la plus fragile : quand la culpabilité vient me cueillir.
il est 9h05 et la journée pourrait bien être longue.
Je ne sais pas si ce genre de matin t’est déjà arrivé.
Justement, il est 9h05 et je sais ce qui m’arrive. Je suis dans le tube de la vague, cette période pré-menstruelle que de nombreuses femmes subissent (mes règles vont arriver dans quelques jours). Je vois tout en noir, j’élude toutes les bonnes nouvelles pour me concentrer sur les problèmes. Un rien me met au bord de l’explosion et je doute… je doute de tout, de mon métier, de mes choix, de mes envies.
Maintenant, je sais que les hormones me mettent dans cette dynamique.
Ce n’est pas que tout va mal, c’est juste que JE VOIS TOUT EN NOIR.
Car, à vrai dire, avec un autre regard j’aurais pu trouver la matinée géniale avec le soleil qui brille, aucun embouteillage, ma puce qui fait de son mieux pour s’activer (et qui kiffe boire un jus de fruits frais). La nouvelle recrue qui m’a fait un SMS pour me prévenir de son retard et bon pour 10 minutes pas de quoi en faire un cake… quand au presta, il me rassure : je peux partir en vacances, il s’occupe de tout.
Ben oui mais aujourd’hui ce n’est pas ça l’histoire que je me raconte… alors que faire ?
CHOISIR !
Choisir de diriger mon énergie « noire » vers ce qui peut servir mes objectifs. J’ai recensé tout ce qui me restait à faire qui nécessite créativité et/ou critique.
Ma liste est faite, j’ai mon plan de travail pour la journée.
Je vais faire un audit de mon parcours clientes (œil critique nécessaire), terminer les pages de mes nouveaux projets (créativité). Et j’ai mon cahier pour noter tout ce qui me passe par la tête, en positif comme ne négatif.
Ce choix m’apaise, je sens le feu qui baisse sous la marmite bouillante de mes émotions… bye, bye grenade fragile, écrire ce post me calme aussi, tout est ok !
1 réflexion au sujet de « IL Y A DES JOURS… OÙ JE ME SENS FRAGILE »
Bonjour,
J’adore relire cet article à chacune de mes périodes “idées noires”. D’ailleurs c’est un jour comme celui que tu décris. Et aujourd’hui je me sens perdue dans les choix et dans l’élaboration d’objectifs salutaires. Je n’arrive pas à dégager ce que je pourrais faire pour ne pas me laisser submerger.
Dans ces moments quels seraient les conseils, les questions vers lesquels je pourrais diriger mon attention ?
Merci. Rien que de pouvoir le poser ici me fait du bien.